Architecture in manga/Manga in architecture
Architecture in manga/Manga in architecture Auteurs : Julie Verstraete Type: Mémoire de master Preview Découvert dans les méandres d’internet en faisant des recherches, ce mémoire en anglais (d’une Belge flamande) disponible auprès de l’auteur est le résultat de ces réflexions après 6 mois d’immersion au Pays du Soleil Levant. Partant du constat qu’en Europe malgré nos inspirations à une propriété individuelle avec jardin, etc., la place viendra à manquer dans certains lieux, l’auteur regarde la manière dont les Nippons gèrent le problème que ce soit par le travail des architectures et de leur cabinet, mais aussi à la manière dont les auteurs de mangas l’ont imaginé, jusqu’aux Dystopies.
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Pour répondre à sa question principale, l’auteur établit des comparaisons entre les Shrinking City [1] européennes et japonaises en expliquant ce qui est similaire et différent et notamment l’impact démographique sur le territoire.
Afin d’étayer son propos, la manière dont, selon elle, le manga influence l’architecture, l’auteur revient sur la définition du manga, son histoire, au quotidien, les spécificités, sa segmentation selon l’âge, le sexe… elle compare aussi la création, la production et la consommation des mangas par rapport à la bande dessinée européenne ainsi que des codes, des spécificités. Le manga est proposé comme un art de vie nippon qui a pénétré dans toutes les couches de la société du cosplay en passant par l’abondance des images dans le milieu urbain.
On y découvre des évolutions possibles de grandes métropoles (comme dans Akira, X, voire des villes issues d’Appleseed, Gunnm… [1]) comparées avec le mouvement Métaboliste [3], les travaux de l’architecte Hitoshi Abe ainsi que le concept de Superflat [4].
La fragmentation de l’espace en de multiples et minuscules cases serait issue de cette culture et serait à l’origine de nombreux projets résolvant le manque d’espace.
Ce mémoire de 68 pages tout en couleurs au texte dense et illustré n’est donc pas une approche de l’architecture et de l’urbanisme japonais à travers les mangas ni l’impact des mangas sur les bâtiments. Il ne parle pas des éléments récurrents qui peuvent rythmer les pages comme signalisation, poteaux électriques, distributeurs… ni mettre en avant l’aspect labyrinthique des rues sans nom ou bien le patchwork architectural, les villages dans les villes…
C’est avant tout une réflexion sur la solution à apporter au manque d’espace en utilisant quelques clés du manga et de sa construction, un futur projet d’architecte : Gayapo.
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