Les 10 mangas qui m’ont le plus marqué 07
Maria — Kazuo Kamimura — Kana
Plusieurs de ces œuvres avaient déjà été publiées en français et pourtant, lorsque j’achetais Maria, ce fut ma première rencontre avec Kamimura. Nous étions en 2012.
La jaquette du livre possède un toucher agréable, orné d’un dessin élégant. En feuilletant, des éléments qui me plaisent étaient présents : école de jeunes femmes dans le Japon des années 70, tabous, malaise, stupre, romantisme… le tout porté par un dessin sublime (malgré des erreurs formelles, à cause d’un trait à l’encre, jeté).
Le contenu éclatait d’une puissance qui manque à de très nombreux manga publiés actuellement. Cette saveur, cette sensation de liberté et de frôlements digne d’un Moto Hagio, d’un Riyoko Ikeda ou de Keiko Takemiya. Le petit gout rétro, délicat, persistant en bouche comme l’une des meilleures cuvées.
Le premier tome, relu plusieurs fois, m’a le plus retournée, sur les deux que compte ce récit.
Je suis tombée amoureuse de ce livre, de la magie exercée par les planches de Kamimura. Tous les autres titres sont depuis, sur une étagère.
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