MEM, à Bruxelles

Musée discret de par son emplacement et son entrée, situé non loin de la gare centrale, le MEM ( Musée de l’érotisme et de la mythologie) propose de découvrir plusieurs pièces des périodes allant de l’antiquité à nos jours, reparties sur 3 niveaux. Elles appartiennent à la collection privée du docteur Guy Martens qui a décidé d’en faire profiter le public adulte.

DR - Musée de l'érotisme et de la mythologie

Cette collection montre à voir de nombreux personnages,  les joues rosies, souriants, fripons et galopins, s’adonnant à des plaisirs variés, seuls, en couple ou plus, sur des boules de geisha, godes, capotes, dessins, sculptures, estampes…
Le  travail artisanal s’avère fin et précis sur des petits objets sculptées, ou peints. Objets minuscules (pendentifs, tabatières…) ou sculptures plus importantes, la sexualité humaine s’exprime. Chaque vitrines richement pourvues est accompagnée d’un jeu de fiches sur lesquelles sont inscrites nom, date et provenance des œuvres présentées (Grèce, Japon…).

DR - Musée de l'érotisme et de la mythologie

DR - Musée de l'érotisme et de la mythologie

Une exposition temporaire accompagne la collection permanente.

Une découverte des plus intéressantes furent d’étranges fruits –  quasi taille réelle-  en ivoire sculpté, pourvue de fines incrustations d’insectes de nacre et de pierres précieuses, avec des vulves  : les Shibayama. Très étonnant, intriguant, car dans mon esprit, un insecte sur un fruit évoque plutôt l’apparition de la pourriture, alors avec un sexe de femme ! Plutôt que le sucre, l’état de murissement, peut être d’alcoolisation et donc d’ivresse ? Celle que l’on ressent dans le plaisir de la chair…

Les Shibayama désigne un travail artisanal d’objets souvent en ivoire, de laque et  de marqueteries de nacres, d’écailles de tortues, de corail et/ou de pierres précieuse. Le nom provient de la région Shibayama de l’actuelle préfecture de Chiba. Les incrustations, en relief,  représentent des motifs issus de la flore et de la faune [1].

Un petit musée des plus sympathiques, à voir.

Un seul regret : les photos sont interdites…

Site du musée

[1] Pour en savoir plus, en anglais.






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