Ma découverte du Japon : les livres

J’inaugure avec ce premier article une petite série sur le thème de ma découverte du Japon; comment m’est venue cette passion ? Pourquoi ? et tout un tas d’autres anecdotes… bref, des souvenirs, et peut être même des digressions ! Allez savoir.

Photo de Teacat

Lorsque j’étais enfant, j’aimais passer mon temps le nez dans les livres. Il y en avait beaucoup à la maison : mes parents les avaient achetés, récupérés ou on leur avait offerts. Ma sœur, Candy, et moi-même prenions alors exemple sur ma mère qui est une grande lectrice. Parmi les ouvrages disponibles, se trouvait une collection de livres remplis de photos du monde, classées par pays. Au départ, je m’étais passionnée pour l’Asie, et au fur et à mesure, je tombais amoureuse du Japon. L’univers de kimonos, de geishas, d’estampes, de paysages de montagnes et de plaines, et même ces villes gigantesques faisait rêver l’enfant que j’étais. Il en va de même avec leur histoire, complexe et houleuse, leur mythologie foisonnante… et leur façon de penser, qui diffère de la notre, et dans laquelle je me reconnaissais.

Plus je grandissais, et plus cet amour se renforçait. Dans un livre de français de ma classe de cm2 j’ai découvert un extrait du roman La petite fille au kimono rouge : c’était le moment où, dans sa classe de primaire aux Etats Unis, Myeko déploie les manches de son kimono portant de sublimes papillons. Un extrait magnifique, je trouvais le roman au plus tôt et je le dévorais avec une même passion. Si l’on me demandait d’illustrer ce roman aujourd’hui pour une nouvelle édition, le ferais de suite.

J’empruntais énormément de livres aux différentes bibliothèques auxquelles j’ai eues accès, à peu près tout ce qui se rapportait au Japon. Je recopiais les images, parfois je copiais les textes. Un des ouvrages, dont je n’ai pas noté le nom, trop jeune alors pour penser à archiver, contenait une illustration représentant un phénix jaune avec une crête rouge et une jeune femme portant un kimono rose. Je trouvais cet oiseau magnifique, et je le recopiais sans cesse dans mes premières BD. Ce n’est que bien plus tard que je découvris qu’il s’agissait du Phénix de Tezuka !

Ensuite, pendant mon adolescence, j’ai lu des livres japonais aussi divers que La pierre et le sabre (Eiji Yoshikawa) retraçant la vie de Miyamoto Musashi, ou Les bébés de la consigne automatique, de Murakami.

Photo de Soudesune

Je commençais aussi à lire des mangas qui entrèrent en masse à partir des années 90. Les premiers furent des extraits publiés dans les magazines de jeux vidéos, ainsi que les fascicules en kiosque de Dragon Ball. De fil en aiguilles, je découvris Gunnm, Sailor Moon, Ranma 1/2, mais aussi les œuvres de Clamp, Shirow… et une nouvelle vision du Japon apparu à mes yeux : une maîtrise de la narration, des bandes dessinées au caractère innovant, une réflexion sur les mises en pages, fond et forme.

A suivre…

Une de mes aventures dans l’univers du « manga » : Nishi.







Laissez un commentaire