Top Manga

Avant qu’internet ne soit accessible à un prix correct sur les ordinateurs équipés, nous sommes alors dans les années 1990, les revues étaient une des sources pour se tenir au courant, partager des infos autour de l’animation et du manga.
J’en ai testé quelques un, et même des surprenants. Top Manga fait parti de ceux-ci. Premier numéro disponible en 1998, j’avais 15 ans, il fait suite à Okaz (argh, pourquoi n’ ai je pas gardés le peu que j’avais) et Yoko (idem pour certains numéros), des magazines au format A5 bourrés de petites annonces.

Le principe est ici le même, avec en sus, quelques articles soit disant de fond et surtout des bandes dessinées françaises d’inspiration manga dont les auteurs -des fanzineux connus- sont, par exemple, Auyrore Demilly, Maeva Pierre, Zerriouh … Des BD faites avec plus ou moins de talents narratifs et techniques. En même temps, ça me plaisait bien, je voulais publier moi aussi des BD ;p
Ce magazine ne dépassa pas quelques numéros. Son histoire est plutôt houleuse. Jean-Michel Berté, rédacteur de la revue Micro News, lance en 1994 Okaz… dont la vie mouvementée accouche de Yoko, puis Geisha (centré sur le hentaï), avant d’arriver dans les griffes du groupe Pressimage qui éditait le magazine JAM, dédié aussi aux anime. Top Manga est un rejeton bâtard de JAM et Okaz

On repassera sur la mise en page de Top Manga, la qualité des images et du rédactionnel. L’ensemble n’est pas terrible et semblait plus un appât pour se faire de l’argent par le biais et des annonces et du contenu estampillé nippon. Il ne valait clairement pas ses grands frères. Au prix de 20Fr, soit la moitié d’un manga édité par Glénat, les lecteurs faisaient vite le choix !

L’histoire tumultueuse au complet ( merci Internet ^^’)







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