Depuis janvier 2003, sévit un nouveau magazine bimestriel centré sur une partie de la culture pop japonaise, à savoir : la musique, la mode, le cosplay avec un soupçon de mangas et d’anime.

Kogaru [1] vit ses quatre premiers numéros paraitre dans un format carré, peu commun, mais tellement plus élégant que le format rectangulaire adopté dès le 5e opus. La revue possède une très belle maquette avec des tons pastel et propose une quantité de photos. Kogaru est une excellente surprise parmi tous les magazines touchants à la culture nipponne grâce à une orientation différente. À partir du numéro 5, les anime occupent majoritairement la place sur les couvertures au détriment des vedettes, mais le magazine passe de 68 à 84 pages. Les articles sont soignés et travaillés, tant dans le fond que dans la forme. Ils sont rédigés d’une manière corrosive et incisive qui loin de vénérer aveuglément les produits de masse nippons nous ramènent à la réalité. La présence des Oricon Charts nous indique quels titres musicaux plaisent aux insulaires.

Kogaru est un magazine sérieux, classe où il n’y a presque pas de pub !

[1]Terme qui désigne principalement une jeune fille aux cheveux peroxydés portants des vêtements à la mode et affichant moult accessoires kawaii.