A propos du court métrage 01
Petite mise au point de notre projet de court métrage en relief à TT et à moi étant donné qu’on bosse dessus depuis le mois d’Août 2008. Pour être sincère, il y a eu d’énormes changements depuis le début, même si certaines choses n’ont pas bougés ! Pour être rapide, globalement les personnages et leur environnement, ainsi que le noyau dur de l’histoire, à savoir, sauver la fille !
Notre projet conte l’histoire de Julot, qui doit sauver une femme-oiseau, au travers de plusieurs niveaux d’un monde qui s’empilent. Z’raq a enlevé cette femme-oiseau pour achever la création d’une divinité.
Nous avons pensé ce film comme la démonstration de la théorie des perturbations, et notamment la théorie des PMO (perturbations des orbitales moléculaires). Cette théorie explique que sur un atome, l’arrivée d’une masse d’énergie supplémentaire génère une dégénérescence qui se répercute sur l’atome, niveau par niveau.
Comme ce film met en place des êtres humains, nous nous sommes aussi intéressés à la cybernétique et au concept de rétroaction.
Notre choix de modifier le scénario en cours de route pour placer les mondes non plus les un à coté des autres mais les uns au dessus des autres nous a rapproché d’une nouvelle cosmogonie. Nous nous étions déjà rapprochés du Merlin celtique, qui a quelques caractéristiques communes – hormis le nom – avec Julot. Cette modification d’espace correspond encore avec la réutilisation de Merlin par les chrétiens.
Bien sur, ces mondes empilés les uns sur les autres font penser au domaine christique : des différents cercles de Dante à la Bible, simplement. C’est pourquoi nous avons décidés de commencer le film par une exécution de la cosmogonie du lieu, pour s’éloigner de la logique christique.
Le monde est constitué de cinq niveaux. Les trois niveaux du milieu seront vus dans le cadre d’un ride (une sorte de course poursuite, comme on peut le voir dans les parcs d’attraction tel le Futuroscope). Les premiers et derniers niveaux sont composés de façon opposée : le monde des femmes-oiseaux est graphiquement chargé, de feuilles, de cages, d’arbres et d’herbes tandis que le monde de Z’raq est nu, uniquement constitué de minéral, et les êtres qui y vivent sont asexués.
Nous avons aussi conçu le film en relief pour montrer que le virtuel n’existe pas : placé entre le concept et réalité, il n’est pas palpable. Mais autant il y a des images sur lesquelles on peut mettre la main (télévision, par exemple) autant le cinéma relief est impalpable… et pourtant, on a l’impression que c’est là.
Now, wait and see ^^
Laissez un commentaire