Les 10 mangas qui m’ont le plus marqué 01
Depuis quelques mois, une chaine fait des ravages sur les réseaux sociaux (Facebook, twitter…). Je ne suis pourtant pas une fanatique de ce genre de jeu.
Je me rappelle, enfant, avoir eu des sueurs froides avec des lettres à recopier et renvoyer, des chaines pleines d’adresses de camarades entre la malédiction et celles qui auraient du me rapporter des culottes ou autres cadeaux – ce qui n’a jamais marché-.
Celle-ci me semble plus intéressante pour tirer un bilan de mes lectures.
« Sans ordre particulier, les dix mangas qui m’ont le plus marqué.
Postez la couverture de l’album, pas d’explications et faites suivre à une personne et ainsi de suite… »
Le choix de ces mangas est simple : ils ont construit mes goûts actuels, ont été importants dans mon développement artistique et intellectuel. Ils ne sont plus forcément mes préférés, ni ne s’avèrent les meilleurs édités (quoique…).
Je vais faire deux entorses à la consigne ! La première : un peu de blabla pour expliquer mon ressentie de l’époque. Pour la seconde, je n’identifierais personne.
Sailor Moon – Naoko Takeuchi – Éditions Glénat
Je l’ai lu dès sa sortie… Différent de l’anime que j’adorais, le manga Sailor Moon va beaucoup plus vite en besogne, développant de manière différente les personnages et les enjeux.
Le trait de Naoko Takeuchi m’a beaucoup troublé : débordant de charmes, les héroïnes sont charismatiques, corps élancés, avec des chevilles gracieuses. Elles portent des tenues classieuses et les accessoires sont recherchés. Lors de sa première métamorphose, les bottes d’Usagi apparaissent trop grandes; les surgissements de Tuxedo apportent une touche de sensualité. Le réveil d’Usagi dans le lit de son futur amant avec la montre, son attitude froide créént une tension plus que palpable. Le caractère de la « tête à boulettes », enjoué, dissipé, étourdi… me plaisait beaucoup. Sa joie de vivre m’a été communicative. La mort du couple lunaire par l’épée m’a profondément marquée.
Le découpage caractéristique des shôjo, en juxtapositions des cases et de divers éléments signifiants, renforcent cette impression d’étrangeté-nouveauté. Quand en plus Glénat laisse le titre écrit en japonais à l’intérieur, dépaysement garanti. Je trouvais les couvertures très très belles. Je regrette de ne pas avoir pu, à l’époque, acheter les artbooks. J’avais 12 ans… J’économisais mon argent de poche sur plusieurs mois, les étrennes…
Je me suis même achetée la réédition de chez Pika… :p
Comme toutes les BD qui m’ont plue durant mon adolescence, j’ai recopié les dessins, j’ai adapté à ma sauce, j’ai essayé de comprendre :p
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