Cosey, au FIBD

Le FIBD de 2018 fut dense en expositions de qualité. Je suis allée profiter la rétrospective consacrée au dessinateur de BD Cosey -récompensé par trois fois à Angoulême, dont le grand prix en 2017-, en y allant dès l’ouverture. Sa BD la plus connue est l’aventurier Jonathan, paru dans les page du journal Tintin. Il s’occupe lui-même du scénario, du dessin, de la mise en couleur et du lettrage. Cosey  remplie ses bulles et récitatifs de son écriture élégante, là où beaucoup de dessinateurs délèguent à un tiers. Il réfléchit à la calligraphie des titres. Il a aussi dessinée une très élégante affiche pour ce festival.

Je n’ai pas été déçu : même si je ne connais pas tant que ça son œuvre, alors qu’il officie depuis la fin des années 60, les planches furent de toutes beauté. Près de 150 ! J’ai aussi apprécié le soin apporté à ces recherches typographiques pour les titres, etc, mais aussi à ses ornements, à son abstraction graphique dans un soucis d’efficacité et de composition, l’évolution graphique tendant vers une épure et une efficacité, ses mises en scène soignées et des simplifications stylistiques subtiles. Les montagnes, l’Asie (Tibet, Népal…) et la spiritualité traversent le corpus proposé. Certaines des planches, mélangeant arbres et monts m’évoquaient les plus belles estampes japonaise.







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